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Quel est le témoignage des archives fossiles?

Darwin a reconnu: "Si des espèces nombreuses (...) avaient réellement apparu tout à coup, ce fait anéantirait la théorie de l'évolution." (L'origine des espèces, 1983, Maspero, II, p. 378.) Les faits indiquent-ils que des "espèces nombreuses" sont venues à l'existence en même temps, ou montrent-ils qu'il y a eu un développement graduel, comme le soutient l'évolution?

A-t-on découvert suffisamment de fossiles pour pouvoir tirer une conclusion valable?

Porter Kier, de la Smithsonian Institution, dit ceci: "Dans les musées du monde entier sont conservés une centaine de millions de fossiles, tous catalogués et identifiés." (New Scientist du 15 janvier 1981, p. 129). L'ouvrage Histoire de la terre abonde dans ce sens, en ces termes: "Grâce aux fossiles, les paléontologistes peuvent maintenant nous donner une excellente image de la vie telle qu'elle existait dans les périodes anciennes."-Richard Carrington, Payot, 1956, p. 51.

Que révèlent les archives fossiles?

Le Bulletin (angl.) du Field Museum of Natural History de Chicago a fait ce commentaire: "La théorie de Darwin [sur l'évolution] a toujours été très liée au témoignage des fossiles, et il est probable que la plupart des gens s'imaginent que ceux-ci apportent une contribution très importante à l'argumentation avancée en faveur des interprétations darwiniennes sur l'histoire de la vie. Malheureusement, ce n'est pas rigoureusement exact. (...) Les registres géologiques ne fournissaient pas et ne fournissent toujours pas une chaîne continue indiquant une évolution lente et graduelle."-Janvier 1979, tome L, n° 1, pp. 22, 23.

Un ouvrage explique qu"'à partir du début du Cambrien et sur une période de quelque 10 millions d'années, tous les principaux groupes d'invertébrés pourvus d'un squelette externe firent leur apparition de la façon la plus spectaculaire et la plus diversifiée qui ait jamais été enregistrée sur notre planète". -A View of Life (Californie, 1981) de Salvador Luria, Stephen Gould et Sam Singer, p. 649.

Voici ce qu'a écrit le paléontologiste Alfred Romer: "Au-dessous [du Cambrien], on trouve d'épaisses strates sédimentaires où l'on s'attendrait normalement à découvrir les ancêtres des formes cambriennes. Cependant, nous ne les y trouvons pas; ces strates plus anciennes sont pour ainsi dire dépourvues de traces de vie, de sorte qu'on pourrait dire raisonnablement que le tableau général est conforme à la conception d'une création spéciale au début du Cambrien."--Natural History d'octobre 1959, p. 467.

Le zoologiste Harold Coffin tire cette conclusion: "S'il est exact qu'il y a eu évolution progressive du simple vers le complexe, alors on aurait dû trouver les ancêtres de ces créatures vivantes pleinement développées qu'on rencontre dans le Cambrien. Mais voilà, on ne les a pas trouvés, et les scientifiques admettent qu'il y a peu de chances qu'on les trouve un jour. Si l'on se fonde uniquement sur les faits et sur ce qu'on a effectivement découvert dans la terre, c'est la thèse selon laquelle les grandes formes de vie sont la conséquence d'un acte de création soudain qui concorde le mieux avec les faits."-Liberty de septembre-octobre 1975, p. 12.

Dans son ouvrage Cosmos, Carl Sagan admet franchement: "Ce que révèlent les fossiles pourrait ne pas être incompatible avec l'existence d'un Créateur."-(Paris, 1981), p. 28.
 


Le Professeur Behe explique que certains scientifiques ont étudié "des modèles mathématiques de l'évolution et de nouvelles méthodes mathématiques destinées à comparer et à interpréter les données séquentielles". Il conclut cependant: "Les mathématiques postulent que dans la réalité l'évolution est un processus progressif et aléatoire; elles ne démontrent pas (ni ne le peuvent) que tel est le cas." Il avait écrit précédemment: "Si vous explorez la littérature scientifique se rapportant à l'évolution en concentrant vos recherches sur la question de l'apparition des mécanismes moléculaires - les éléments de base de la vie - vous constaterez un silence étrange et total. La complexité des fondements de la vie a paralysée les tentatives de la science pour aborder le sujet; les mécanismes moléculaires opposent un obstacle jusque-là infranchissable à l'adoption du darwinisme."

Cela soulève plusieurs questions que se doivent de considérer les scientifiques scrupuleux: "Comment le centre des réactions photosynthétiques s'est-il développé? [La photosynthèse est le processus par lequel les cellules des plantes fabriquent des glucides à partir de dioxyde de carbone et d'eau en utilisant la lumière et la chlorophylle. Certains considèrent que c'est une des réactions chimiques naturelles les plus importantes.] Comment la biosynthèse du cholestérol a-t-elle commencé? [La biosynthèse est le processus par lequel les cellules vivantes fabriquent des composés chimiques complexes.] Comment le rétinal en est-il venu à jouer un rôle dans la vision? [Le rétinal est impliqué dans le système complexe de la vision.] Comment les voies de transmission des phosphoprotéines se sont-elles développées? [Les voies de transmission des phosphoprotéines sont des fonctions qui font partie intégrante de la cellule.]" Le professeur Behe ajoute: "Le fait même qu'aucune de ces difficultés ne soit seulement abordée, et encore moins résolue, révèle sans ambiguïté que le darwinisme offre un cadre inadapté à la compréhension de l'origine des systèmes biochimiques complexes."

Si la théorie de Darwin ne peut expliquer la complexité des fondements moléculaires de la cellule, comment peut-elle dès lors fournir une explication satisfaisante à l'existence des millions d'espèces qui peuplent la terre? D'ailleurs, l'évolution n'est pas davantage en mesure de produire de nouvelles familles en franchissant les fossés qui séparent les différentes familles existantes.

Les difficultés posées par le commencement de la vie

Même si la théorie de Darwin paraît convaincante aux yeux de certains scientifiques, ils doivent finalement se poser cette question: En supposant que les formes de vie ont évolué par la sélection naturelle, comment la vie a-t-elle commencé? En d'autres termes, le problème ne réside pas tant dans la survivance du plus apte que dans l'apparition du plus apte et du premier! Cependant, comme l'indiquent ses remarques sur l'évolution de l'oeil, Darwin ne s'est pas intéressé à la question de l'origine de la vie. Il a écrit: "Nous n'avons pas plus à nous occuper de savoir comment un nerf a pu devenir sensible à l'action de la lumière que nous n'avons à nous occuper de rechercher l'origine de la vie elle-même."

Le journaliste Philippe Chambon a écrit: "Darwin lui-même se réveillait la nuit en se demandant comment la nature avait pu sélectionner des formes naissantes avant qu'elles ne soient parfaitement fonctionnelles. La liste des énigmes de l'évolution est interminable. Et les biologistes d'aujourd'hui doivent humblement reconnaître avec Jean Génermont, du laboratoire de zoologie d'Orsay, que la 'théorie synthétique de l'évolution a bien du mal à expliquer l'origine des organes complexes.'"

A la lumière de l'extraordinaire improbabilité que l'évolution ait pu produire une telle variété et une telle complexité de formes de vie, ne vous semble-t-il pas difficile de croire que tout ait évolué dans le bon sens simplement par chance? Ne vous demandez-vous pas comment des animaux auraient pu remporter la lutte pour la survivance du plus apte alors que leurs yeux n'avaient pas fini d'évoluer, ou, pour les hypotétiques préhominiens, que leurs doigts étaient en train de se former? Ne vous demandez-vous pas comment des cellules incomplètes et inadaptées ont pu survivre?

Robert Naeye, rédacteur pour le magazine Astronomy et évolutionniste, a écrit que la vie sur terre est le résultat d'"une longue suite d'événements improbables [qui] se sont produits exactement de la bonne façon pour que nous venions à l'existence, comme si nous avions gagné un million de dollars à la loterie un million de fois de suite". Ce type de raisonnement peut probablement s'appliquer à toutes les formes de vie qui existent à notre époque. Toutes les chances sont contre cette hypothèse. On nous demande pourtant de croire que, par chance, l'évolution aurait également produit un mâle et une femelle au même moment pour que la nouvelle espèce puisse se reproduire. Encore plus invraisemblable, il nous faudrait aussi croire que le mâle et la femelle ont évolué non seulement au même moment, mais encore au même endroit! Pas de rencontre, pas de reproduction!

Manifestement, croire que les millions de formes de vie parfaitement achevées sont le résultat de millions d'événements fortuits relève plus de la crédulité que d'une quelconque démarche scientifique.

L'Évolution "une loterie"

La théorie de l'évolution est propre à faire pâlir d'envie quiconque a la passion du jeu. Pourquoi? Parce que, s'il faut en croire les évolutionnistes, elle réussit malgré une improbabilité colossale.

Robert Naeye écrit : "Du fait que l'évolution est avant tout un jeu de hasard, le changement apparemment le plus minime dans le cours des événements aurait pu couper notre lignée évolutive avant qu'elle n'aboutisse aux humains." Mais non, on veut nous faire croire que le hasard a bien fait les choses des millions de fois. Naeye reconnaît : "La longue série de goulots d'étranglement rend manifeste que l'apparition de la vie intelligente est beaucoup moins évidente que les scientifiques ne l'avaient d'abord cru. Ils rencontreront sans doute bien d'autres obstacles sur lesquels ils n'ont pas encore trébuché."

Faits et légendes

"Pour qui ne se croit pas obligé de limiter ses recherches à des causes inintelligentes, la conclusion la plus évidente est que beaucoup de systèmes biochimiques ont été conçus. Il n'ont été conçus ni par les lois de la nature ni par le hasard et la nécessité ; ils ont plutôt été prévus. [...] La vie sur la terre, dans ses formes les plus élémentaires, dans ses composantes les plus essentielles, est le produit d'une activité intelligente." - La boîte noire de Darwin.

"Il est une chose certaine : après un siècle d'efforts intensifs, les biologistes n'ont pas réussi à [...] apporter [à la théorie darwinienne de l'évolution] une quelconque validation significative. De fait, la nature n'a pas été réduite au continuum exigé par le modèle darwinien et le hasard n'est pas non plus devenu plus crédible en tant qu'agent créateur de la vie." - Evolution : une théorie en crise.

"L'influence de la théorie de l'évolution dans les domaines très éloignés de la biologie est un des exemples les plus spectaculaires de l'histoire : il illustre comment une théorie hautement spéculative, dépourvue de preuves scientifiques réellement solides, peut réussir à façonner le mode de pensée d'une société tout entière et à dominer les perspectives d'une époque." - Evolution : une théorie en crise.

"Toute science du passé [...] qui exclut a priori l'éventualité d'une conception ou d'une création cesse d'être une recherche de la vérité et devient servante (ou esclave) d'une doctrine philosophique problématique, à savoir le naturalisme." - Recherches sur les origines (angl.)

"La légende veut [...] que Charles Darwin ait résolu le problème de l'origine de la complexité biologique. La légende veut que nous ayons une bonne ou une assez bonne idée de l'origine de la vie, ou que les explications exactes n'aient trait qu'à de prétendues causes naturelles. Assurément, ces légendes et d'autres du naturalisme philosophique jouissent d'un certain prestige. On ne les critique pas trop durement lorsqu'on se trouve en bonne société. Mais personne ne devrait les prendre pour argent comptant." - Recherches sur les origines.

"En privé, nombre de scientifiques admettent que la science n'explique pas la genèse de la vie. [...] Darwin n'avait aucune idée de l'extrême complexité que présentent même les formes de vie les plus simples." - La boîte noire de Darwin.

"L'évolution moléculaire n'est pas fondée sur l'autorité scientifique. [...] On entend des affirmations selon lesquelles une telle évolution s'est produite, mais absolument aucune de ces affirmations n'est corroborée par des expériences ou des calculs ad hoc. Puisque l'évolution moléculaire n'est pas connue par l'expérience directe et que la connaissance qu'on prétend avoir ne repose sur aucune autorité, on peut vraiment dire que [...] l'affirmation d'une évolution moléculaire darwinienne relève de la simple fanfaronnade." - La boîte noire de Darwin.

Pourquoi la majorité y croit-elle?

Pourquoi l'évolution recueille-t-elle tant de suffrages et est-elle si largement admise comme la seule explication de l'origine de la vie sur terre? C'est en partie parce que tel est le dogme enseigné dans les écoles et les universités, et malheur à celui qui ose exprimer le moindre doute! Le professeur Behe déclare : "Beaucoup d'élèves apprennent dans leurs manuels à voir le monde avec les yeux des évolutionnistes. Toutefois, on ne leur enseigne pas comment l'évolution darwinienne aurait pu produire aucun des systèmes biochimiques extraordinairement complexes que ces pages décrivent." Il ajoute: "Pour comprendre à la fois le succès du darwinisme en tant que dogme et son échec en tant que science au niveau moléculaire, il suffit de se plonger dans les manuels utilisés pour enseigner les futurs scientifiques."

"Si on faisait un sondage parmi tous les scientifiques du monde, la grande majorité diraient qu'ils croient au darwinisme. Mais les scientifiques, comme tout un chacun, fondent la plupart de leurs opinions sur la parole d'autres personnes. (...) Par ailleurs, et c'est malheureux, les critiques ont trop souvent été écartées par la communauté scientifique, qui craignait de donner des arguments aux créationnistes. Paradoxalement, c'est avec le prétendu souci de protéger la science qu'on a ignoré la critique scientifique mordante sur la sélection naturelle. (Les créationnistes sont convaincus que la terre a été créée en six jours de 24 heures ou, pour certains, qu'elle a été formée il y a environ dix mille ans seulement. Mais le récit biblique de la Genèse ne s'oppose pas à ce que la terre soit apparue il y a des millions d'années.)

Existe t-il une explication plausible et sérieuse à opposer à la théorie de l'évolution de Darwin?

La 'complexité sans pareille' de la cellule

"Pour saisir la réalité de la vie telle qu'elle a été révélée par la biologie moderne, il faudrait agrandir la cellule encore un milliard de fois - jusqu'à ce qu'elle atteigne un diamètre de vingt kilomètres et ressemble à un aéronef géant assez vaste pour recouvrir une grande ville comme Londres ou New York. On découvrirait alors un objet d'une complexité et d'une finalité adaptive sans pareilles. A la surface de la cellule, on verrait des millions d'ouvertures, comme les hublots d'un vaste vaisseau spatial, qui s'ouvrent et se ferment pour permettre la circulation d'un flux continu de matériaux entrant et sortant. En pénétrant par l'un de ces orifices, on découvrirait un monde d'une complexité ahurissante sous le règne d'une technologie très avancée. On verrait un réseau de couloirs et de conduits sans fin se ramifier dans toutes les directions à partir du périmètre de la cellule, certains conduisant à la banque de mémoire centrale du noyau, d'autres aux unités de traitement et aux chaînes d'assemblage. Le noyau lui-même serait une vaste chambre sphérique de plus d'un kilomètre de diamètre, semblable à un dôme géodésique; à l'intérieur, on discernerait des kilomètres de chaînes torsadées de molécules d'ADN bien empilées en rangées ordonnées. Le long des conduits, une grande diversité de matériaux bruts et de produits circuleraient dans une ordonnance parfaite, allant vers les différentes chaînes d'assemblage des régions externes de la cellule, ou en revenant.

On serait émerveillé par le niveau de contrôle implicite dans le mouvement de tant d'objets à travers autant de couloirs sans fin, le tout en parfaite harmonie. Toutes sortes de machines semblables à des robots se présenteraient à nos regards dans toutes les directions. On remarquerait que les plus simples des composantes fonctionnelles de la cellule, les molécules de protéine, sont des pièces de machinerie moléculaire d'une étonnante complexité, chacune composée de trois milliers d'atomes disposés en une configuration spatiale hautement organisée. L'observation de l'activité réfléchie de ces étranges machines moléculaires susciterait encore plus notre émerveillement; surtout lorsqu'on s'apercevrait que la conception d'une telle machine - à savoir une protéine fonctionnelle isolée - dépasse complètement nos capacités actuelles et ne sera probablement pas réalisée avant le début du siècle à venir. Et pourtant la vie de la cellule dépend de l'activité cohérente d'au moins plusieurs dizaines, voire probablement de plusieurs centaines, de milliers molécules de protéines différentes. " - Evolution: une théorie en crise.
 

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