Le Professeur Behe explique que certains scientifiques
ont étudié "des modèles mathématiques
de l'évolution et de nouvelles méthodes mathématiques
destinées à comparer et à interpréter
les données séquentielles". Il conclut cependant:
"Les mathématiques postulent que dans la réalité
l'évolution est un processus progressif et aléatoire;
elles ne démontrent pas (ni ne le peuvent) que tel est
le cas." Il avait écrit précédemment: "Si
vous explorez la littérature scientifique se rapportant
à l'évolution en concentrant vos recherches sur
la question de l'apparition des mécanismes moléculaires
- les éléments de base de la vie - vous constaterez
un silence étrange et total. La complexité des
fondements de la vie a paralysée les tentatives de la
science pour aborder le sujet; les mécanismes moléculaires
opposent un obstacle jusque-là infranchissable à
l'adoption du darwinisme."
Cela soulève plusieurs
questions que se doivent de considérer les scientifiques
scrupuleux: "Comment le centre des réactions photosynthétiques
s'est-il développé? [La photosynthèse
est le processus par lequel les cellules des plantes fabriquent
des glucides à partir de dioxyde de carbone et d'eau
en utilisant la lumière et la chlorophylle. Certains
considèrent que c'est une des réactions chimiques
naturelles les plus importantes.] Comment la biosynthèse
du cholestérol a-t-elle commencé? [La biosynthèse
est le processus par lequel les cellules vivantes fabriquent
des composés chimiques complexes.] Comment le rétinal
en est-il venu à jouer un rôle dans la vision?
[Le rétinal est impliqué dans le système
complexe de la vision.] Comment les voies de transmission
des phosphoprotéines se sont-elles développées?
[Les voies de transmission des phosphoprotéines sont
des fonctions qui font partie intégrante de la cellule.]"
Le professeur Behe ajoute: "Le fait même qu'aucune de
ces difficultés ne soit seulement abordée, et
encore moins résolue, révèle sans ambiguïté
que le darwinisme offre un cadre inadapté à
la compréhension de l'origine des systèmes biochimiques
complexes."
Si la théorie de Darwin
ne peut expliquer la complexité des fondements moléculaires
de la cellule, comment peut-elle dès lors fournir une
explication satisfaisante à l'existence des millions
d'espèces qui peuplent la terre? D'ailleurs, l'évolution
n'est pas davantage en mesure de produire de nouvelles familles
en franchissant les fossés qui séparent les
différentes familles existantes.
Les difficultés
posées par le commencement de la vie
Même si la théorie de Darwin paraît
convaincante aux yeux de certains scientifiques, ils doivent
finalement se poser cette question: En supposant que les formes
de vie ont évolué par la sélection naturelle,
comment la vie a-t-elle commencé? En d'autres termes,
le problème ne réside pas tant dans la survivance
du plus apte que dans l'apparition du plus apte et du premier!
Cependant, comme l'indiquent ses remarques sur l'évolution
de l'oeil, Darwin ne s'est pas intéressé à
la question de l'origine de la vie. Il a écrit: "Nous
n'avons pas plus à nous occuper de savoir comment un
nerf a pu devenir sensible à l'action de la lumière
que nous n'avons à nous occuper de rechercher l'origine
de la vie elle-même."
Le journaliste Philippe Chambon
a écrit: "Darwin lui-même se réveillait
la nuit en se demandant comment la nature avait pu sélectionner
des formes naissantes avant qu'elles ne soient parfaitement
fonctionnelles. La liste des énigmes de l'évolution
est interminable. Et les biologistes d'aujourd'hui doivent
humblement reconnaître avec Jean Génermont, du
laboratoire de zoologie d'Orsay, que la 'théorie synthétique
de l'évolution a bien du mal à expliquer l'origine
des organes complexes.'"
A la lumière de l'extraordinaire
improbabilité que l'évolution ait pu produire
une telle variété et une telle complexité
de formes de vie, ne vous semble-t-il pas difficile de croire
que tout ait évolué dans le bon sens simplement
par chance? Ne vous demandez-vous pas comment des animaux
auraient pu remporter la lutte pour la survivance du plus
apte alors que leurs yeux n'avaient pas fini d'évoluer,
ou, pour les hypotétiques préhominiens, que
leurs doigts étaient en train de se former? Ne vous
demandez-vous pas comment des cellules incomplètes
et inadaptées ont pu survivre?
Robert Naeye, rédacteur
pour le magazine Astronomy et évolutionniste,
a écrit que la vie sur terre est le résultat
d'"une longue suite d'événements improbables
[qui] se sont produits exactement de la bonne façon
pour que nous venions à l'existence, comme si nous
avions gagné un million de dollars à la loterie
un million de fois de suite". Ce type de raisonnement peut
probablement s'appliquer à toutes les formes de vie
qui existent à notre époque. Toutes les chances
sont contre cette hypothèse. On nous demande pourtant
de croire que, par chance, l'évolution aurait également
produit un mâle et une femelle au même moment
pour que la nouvelle espèce puisse se reproduire. Encore
plus invraisemblable, il nous faudrait aussi croire que le
mâle et la femelle ont évolué non seulement
au même moment, mais encore au même endroit! Pas
de rencontre, pas de reproduction!
Manifestement, croire que
les millions de formes de vie parfaitement achevées
sont le résultat de millions d'événements
fortuits relève plus de la crédulité
que d'une quelconque démarche scientifique.
L'Évolution "une
loterie"
La théorie de l'évolution est propre
à faire pâlir d'envie quiconque a la passion du
jeu. Pourquoi? Parce que, s'il faut en croire les évolutionnistes,
elle réussit malgré une improbabilité colossale.
Robert Naeye écrit
: "Du fait que l'évolution est avant tout un jeu de
hasard, le changement apparemment le plus minime dans le cours
des événements aurait pu couper notre lignée
évolutive avant qu'elle n'aboutisse aux humains." Mais
non, on veut nous faire croire que le hasard a bien fait les
choses des millions de fois. Naeye reconnaît : "La longue
série de goulots d'étranglement rend manifeste
que l'apparition de la vie intelligente est beaucoup moins
évidente que les scientifiques ne l'avaient d'abord
cru. Ils rencontreront sans doute bien d'autres obstacles
sur lesquels ils n'ont pas encore trébuché."
Faits et légendes
"Pour qui ne se croit pas obligé de limiter
ses recherches à des causes inintelligentes, la conclusion
la plus évidente est que beaucoup de systèmes
biochimiques ont été conçus. Il n'ont été
conçus ni par les lois de la nature ni par le hasard
et la nécessité ; ils ont plutôt été
prévus. [...] La vie sur la terre, dans ses formes
les plus élémentaires, dans ses composantes les
plus essentielles, est le produit d'une activité intelligente."
- La boîte noire de Darwin.
"Il est une chose certaine
: après un siècle d'efforts intensifs, les biologistes
n'ont pas réussi à [...] apporter [à
la théorie darwinienne de l'évolution] une quelconque
validation significative. De fait, la nature n'a pas été
réduite au continuum exigé par le modèle
darwinien et le hasard n'est pas non plus devenu plus crédible
en tant qu'agent créateur de la vie." - Evolution
: une théorie en crise.
"L'influence de la théorie
de l'évolution dans les domaines très éloignés
de la biologie est un des exemples les plus spectaculaires
de l'histoire : il illustre comment une théorie hautement
spéculative, dépourvue de preuves scientifiques
réellement solides, peut réussir à façonner
le mode de pensée d'une société tout
entière et à dominer les perspectives d'une
époque." - Evolution : une théorie en crise.
"Toute science du passé
[...] qui exclut a priori l'éventualité
d'une conception ou d'une création cesse d'être
une recherche de la vérité et devient servante
(ou esclave) d'une doctrine philosophique problématique,
à savoir le naturalisme." - Recherches sur les origines
(angl.)
"La légende veut [...]
que Charles Darwin ait résolu le problème de
l'origine de la complexité biologique. La légende
veut que nous ayons une bonne ou une assez bonne idée
de l'origine de la vie, ou que les explications exactes n'aient
trait qu'à de prétendues causes naturelles.
Assurément, ces légendes et d'autres du naturalisme
philosophique jouissent d'un certain prestige. On ne les critique
pas trop durement lorsqu'on se trouve en bonne société.
Mais personne ne devrait les prendre pour argent comptant."
- Recherches sur les origines.
"En privé, nombre
de scientifiques admettent que la science n'explique pas la
genèse de la vie. [...] Darwin n'avait aucune idée
de l'extrême complexité que présentent
même les formes de vie les plus simples." - La boîte
noire de Darwin.
"L'évolution moléculaire
n'est pas fondée sur l'autorité scientifique.
[...] On entend des affirmations selon lesquelles une telle
évolution s'est produite, mais absolument aucune de
ces affirmations n'est corroborée par des expériences
ou des calculs ad hoc. Puisque l'évolution moléculaire
n'est pas connue par l'expérience directe et que la
connaissance qu'on prétend avoir ne repose sur aucune
autorité, on peut vraiment dire que [...] l'affirmation
d'une évolution moléculaire darwinienne relève
de la simple fanfaronnade." - La boîte noire de Darwin.
Pourquoi la majorité
y croit-elle?
Pourquoi l'évolution recueille-t-elle tant
de suffrages et est-elle si largement admise comme la seule
explication de l'origine de la vie sur terre? C'est en partie
parce que tel est le dogme enseigné dans les écoles
et les universités, et malheur à celui qui ose
exprimer le moindre doute! Le professeur Behe déclare
: "Beaucoup d'élèves apprennent dans leurs manuels
à voir le monde avec les yeux des évolutionnistes.
Toutefois, on ne leur enseigne pas comment l'évolution
darwinienne aurait pu produire aucun des systèmes biochimiques
extraordinairement complexes que ces pages décrivent."
Il ajoute: "Pour comprendre à la fois le succès
du darwinisme en tant que dogme et son échec en tant
que science au niveau moléculaire, il suffit de se plonger
dans les manuels utilisés pour enseigner les futurs scientifiques."
"Si on faisait un sondage
parmi tous les scientifiques du monde, la grande majorité
diraient qu'ils croient au darwinisme. Mais les scientifiques,
comme tout un chacun, fondent la plupart de leurs opinions
sur la parole d'autres personnes. (...) Par ailleurs, et c'est
malheureux, les critiques ont trop souvent été
écartées par la communauté scientifique,
qui craignait de donner des arguments aux créationnistes.
Paradoxalement, c'est avec le prétendu souci de protéger
la science qu'on a ignoré la critique scientifique
mordante sur la sélection naturelle. (Les créationnistes
sont convaincus que la terre a été créée
en six jours de 24 heures ou, pour certains, qu'elle a été
formée il y a environ dix mille ans seulement. Mais
le récit biblique de la Genèse ne s'oppose pas
à ce que la terre soit apparue il y a des millions
d'années.)
Existe t-il une explication
plausible et sérieuse à opposer à la
théorie de l'évolution de Darwin?
La 'complexité sans
pareille' de la cellule
"Pour saisir la réalité de la vie
telle qu'elle a été révélée
par la biologie moderne, il faudrait agrandir la cellule encore
un milliard de fois - jusqu'à ce qu'elle atteigne un
diamètre de vingt kilomètres et ressemble à
un aéronef géant assez vaste pour recouvrir une
grande ville comme Londres ou New York. On découvrirait
alors un objet d'une complexité et d'une finalité
adaptive sans pareilles. A la surface de la cellule, on verrait
des millions d'ouvertures, comme les hublots d'un vaste vaisseau
spatial, qui s'ouvrent et se ferment pour permettre la circulation
d'un flux continu de matériaux entrant et sortant. En
pénétrant par l'un de ces orifices, on découvrirait
un monde d'une complexité ahurissante sous le règne
d'une technologie très avancée. On verrait un
réseau de couloirs et de conduits sans fin se ramifier
dans toutes les directions à partir du périmètre
de la cellule, certains conduisant à la banque de mémoire
centrale du noyau, d'autres aux unités de traitement
et aux chaînes d'assemblage. Le noyau lui-même serait
une vaste chambre sphérique de plus d'un kilomètre
de diamètre, semblable à un dôme géodésique;
à l'intérieur, on discernerait des kilomètres
de chaînes torsadées de molécules d'ADN
bien empilées en rangées ordonnées. Le
long des conduits, une grande diversité de matériaux
bruts et de produits circuleraient dans une ordonnance parfaite,
allant vers les différentes chaînes d'assemblage
des régions externes de la cellule, ou en revenant.
On serait émerveillé
par le niveau de contrôle implicite dans le mouvement
de tant d'objets à travers autant de couloirs sans
fin, le tout en parfaite harmonie. Toutes sortes de machines
semblables à des robots se présenteraient à
nos regards dans toutes les directions. On remarquerait que
les plus simples des composantes fonctionnelles de la cellule,
les molécules de protéine, sont des pièces
de machinerie moléculaire d'une étonnante complexité,
chacune composée de trois milliers d'atomes disposés
en une configuration spatiale hautement organisée.
L'observation de l'activité réfléchie
de ces étranges machines moléculaires susciterait
encore plus notre émerveillement; surtout lorsqu'on
s'apercevrait que la conception d'une telle machine - à
savoir une protéine fonctionnelle isolée - dépasse
complètement nos capacités actuelles et ne sera
probablement pas réalisée avant le début
du siècle à venir. Et pourtant la vie de la
cellule dépend de l'activité cohérente
d'au moins plusieurs dizaines, voire probablement de plusieurs
centaines, de milliers molécules de protéines
différentes. " - Evolution: une théorie en
crise.
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